Dsuper5  modèle 1973

Ma quatrième voiture, je progresse en année et en puissance. Achetée à Charenton au garage du Sport ou Sporting garage, moteur entièrement refait (soi-disant).

L’intérieur est en tissu vert, je le changerai car il est moyen et je remettrai les sièges skaï de mon ID 19 B. Les vitres sont teintées « à la bombe ».

Un carburologue, si, si, ça existe me fera un nettoyage-réglage du carbu pour une somme astronomique. Ca devait tenir 60 000 kms, en fait 20 000 kms plus tard, c’est le moteur qui me donnera de ses nouvelles.

Le moteur tiendra peu, il se montrera performant jusqu’à la fin. Tout commença par les soupapes, une fois changées, ce sont les cylindres qui laissèrent passer l’huile. Une fuite hydraulique importante au niveau des freins avant altérant d’ailleurs le freinage, du liquide vert s’écoulant sur les disques, tout cela me fit écouter les sirènes de Citroën m’offrant une reprise 5000 francs pour l’achat d’une Citroën.

La consommation, sur la fin ,dépassait les 12l/100 et l’huile se dispersait en jolis mais nauséabonds nuages bleus.

J’eus du mal à ramener la DS chez Citroën pour prendre livraison de sa remplaçante : une modeste Visa. Le directeur de la concession à qui j’offris de rentrer la voiture fut surpris de l’état  : moteur mort, freinage quasi inexistant.

Caractéristiques :moteur de 2175 cm3 de l’ex DS 21, 12CV, boîte 5. Finition de Dsuper, beige Nevada à toit noir.

Cette DS mit fin pour un moment à ma passion pour les DS .

Une ère « nouvelle » commença : tout d’abord une Visa, puis des BX, des voitures fiables, sans problèmes, mais …


Ma Visa : une 11 RE « kitée » par le concessionnaire Citroën.