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Barisis
est situé en lisière des forêts domaniales de Saint-Gobain
et de
Coucy-Basse.
Le village est au creux d’une vallée boisée. Au cours de la
guerre 1914-1918, Barisis est occupé par les Allemands. Lors du retrait
de ceux-ci sur la ligne Hindenburg en 1916, le village est entièrement
dynamité. Les habitants furent évacués. Seuls subsistent
un pan de mur rue des Dames et les murs de l’abbaye.
Barisis
est alors sur la ligne de front. La ligne Hindenburg passe sur les hauteurs
du village et les vestiges des cagnas du côté du chemin « des
Boches » attestent encore aujourd’hui de leur présence.
La forêt comporte encore aujourd’hui de nombreux vestiges de tranchées,
de trous d’obus, les carrières de pierre furent occupés
par les Allemands. A Bernagousse se trouvait un hôpital de campagne
toujours visible actuellement.
La
fin de la guerre fait découvrir un village complètement ruiné.
Les Barisiens vivent dans les « métros », des
abris de tôle. Quelques unes des baraques provisoires subsistent encore
aujourd’hui. Une colonie française de Shangaï comme l’indique
une plaque commémorative située à la mairie de Barisis
participe financièrement à la mise en place de l’électricité.
En 1922, le maréchal Joffre attribue un don de 110000 francs pour la
reconstruction du village. Le village reçoit la croix de guerre avec
palmes. Un architecte M. Pinard dresse les plans des nouvelles maisons et
de l’église. L’entreprise Chorin a formé des maçons dont
les descendants habitent toujours Barisis. La pierre ne fut reprise que pour
la mairie, un café et une maison rue des Dames. Une briqueterie fut
construite face à l’abbaye pour approvisionner les constructions de
Barisis.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Barisis est en zone interdite. Les carrières
de Bernagousse servent de dépôt de munitions et une route pour
chars est construite. Les plaques de béton apparaissent encore sous
le gravillon. Les Allemands feront sauter un dépôt de munitions
en se retirant au lieu-dit « Trou de l’explosion » aujourd’hui
en grande partie rebouché. Des résistants seront tués
près de l’abbaye.
La rue du marais avec au
fond l’hôtel du chat
Barisis avant 1914, des images à jamais perdues
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La
mairie avant 1914 |
L’abbaye
avant 1914 |
Cimetière
et cagnas boches |
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L’église
avant 1914 |
Vue
générale |
L’étang
de l’abbaye |
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Rue
d’enneville |
Vue
prise de Barnabas, actuelle rue de la gare |
La
première gare |
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La
première gare |
Grotte
Bernay au hameau de Bernagousse |
Vue
du clos des vignes |
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La
seconde gare reconstruite après 1918 et détruite à
son tour pendant la seconde guerre mondiale |
La
seconde gare reconstruite après 1918 et détruite à
son tour pendant la seconde guerre mondiale |
L’étang
avant 1914, aujourd'hui remblayé. |
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1915 : l'occupation allemande (document exceptionnel)
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La sucrerie
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L'abbaye avant sa destruction
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Le Familistère
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La Fourcière
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La mairie
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La rue menant à Septvaux
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Le village fut entièrement
détruit en 1916. Une seconde gare fut reconstruite dans les années
1920, elle sera également détruite pendant la seconde guerre
mondiale. Les cagnas subsistent, les carrières sont maintenant en partie
obstruées, l’étang a disparu, un projet de piscine fut élaboré
pendant la seconde guerre mondiale mais ne vit jamais le jour. Un cimetière
militaire existe à Bernagousse près de l’ancien hôpital
militaire situé dans une carrière.
Dès 1919, la reconstruction
commence, tout d’abord les opérations de déblaiement, puis des
abris de fortune, des baraques provisoires sont construits.
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Baraques
provisoires
Rue de la gare |
La
place à la fin des années 1920 |
Hôtel
du grand cerf |
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Coopérative
et mairie provisoires |
La
dernière gare aujourd’hui maison particulière |
Centre
de Barisis, future place |
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L'étang
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Rue
de
l'église
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Café
de
la
mairie
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La
seconde gare
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Rue
des dames
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Carte
postale "70"
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Vue
aérienne
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L'église
reconstruite
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Vue
générale (route de Bernagousse)
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Le cimetière de Bernagousse
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Vue
générale
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La boulangerie
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Bernagousse
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